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]]>Le lendemain on partira pour Isle of Skye et ensuite pour un autre chemin, le Great Glen Way, celui que l’on n’a même pas commencé et que l’on terminera dans les jours qui suivent.

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]]>Nos pieds glissent sur les rochers, puis s’enfoncent dans la brume – on ne voit même pas le paysage qui nous entoure, rien, que des détails comme nos pieds, la boue, les cailloux. Quand on pense abandonner, devant nous, dans ces rafales du vent et de la pluie, s’élève une formation rocheuse. Je n’en vois que des contours dans ce brouillard, et ces formes me font penser à des tours et des portails gothiques. Les silhouettes qui, il y a encore un moment, peinaient à monter la colline, tournent maintenant autour de ce rocher tels les pèlerins autour d’un sanctuaire. Y aura-t-il une porte qui s’ouvrira si l’on ose frapper ce portail de brume ?
De l’autre côté, en bas, le vent s’amuse avec le soleil à faire des dessins sur la mer.

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]]>On se dirige vers la maison, ou ce qui en est proche, en passant à côté des pots de thé et des tasses cassés suspendus sur les branches. Des petites phrases rimées sont accrochées par-ci par-là sur les troncs d’arbres. « Go to the bell to order », voit-on sur un panneau, puis sur un autre « Ring the bell ». Une fois devant la grille, c’est bien ce qu’on fait. Comme par un coup de bâton magique, une femme apparaît, nous demande si l’on n’est pas trop fatigué, si l’on a faim, si l’on veut rester pour la nuit… On lui raconte nos aventures, à chaque phrase presque elle rit et s’exclame « beautiful, beautiful ». On échange encore autre regard et on répond « oui » à toutes ses questions, oui, on a faim, on restera pour la nuit, on mangera bien quelque chose. Oui, le « real food » – il semblait que nous, citadins, on avait besoin « du vrai ».
Le reste se passe comme une scène de théâtre préparée longtemps à l’avance. On nous indique l’endroit où planter notre tente, on nous dit qu’on nous appellera une fois le repas prêt. « Will I hear you », demande-je, à quoi un homme ventru avec une longue barbe blanche répond « Oh yes you will ». En effet, j’entends à un moment mon nom et je suis la voix basse de monsieur vu il y a un instant. J’arrive sur une clairière et là, personne : seulement une table dressée avec une soupe de poireaux et de pommes de terre, quelques crackers avec du cheddar, des tomates cerises, un thé à la menthe et au miel, un chocolat chaud… et bien entendu, une bonne part de grandma Julie’s famous lemon drizzle cake !
Savait-on combien tout cela allait coûter ? On n’avait posé la question, sans réponse – le monde de l’argent était loin, très loin. On a quitté nos peaux d’homo economicus et on s’est laissé emporter par le moment. Il n’y avait qu’un accueil chaleureux et une promesse de repos. You’ll pay later if the card machine works, or you’ll wash the dishes, nous a-t-on annoncé.
En fin de repas, le vent a apporté les sons lointains d’une cornemuse.

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]]>La nuit, les vents semblent se rassembler sur le haut des collines pour descendre ensuite les collines comme des avalanches qui ne cesse jusqu’à tard dans la matinée. Nos corps transis de froid, on se réveille tels des géants de pierre de notre sommeil millénaire.

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]]>Quand on ressort, j’ai peur de me retourner pour que le tout ne disparaisse.

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]]>Cela paraît presque impensable de dire « je suis » dans les Highlands – quelle idée !

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]]>The post La fonction réparatrice de la marche first appeared on Blog literacko-podróżniczy Blogue littéraire francophone.
]]>De temps en temps, chacun peut poser son caillou sur un tas au bord du chemin. On crée des cairns et c’est peut-être cela, la spiritualité de la marche : sentir qu’il y a quelque chose qui est plus grand que nous, qu’on y participe et que le parcours individuel est signifiant, il vaut la peine car il y a un petit espoir qu’un jour nos pas puissent réparer, resouder le monde.

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]]>Use this, dit-il, This one’s faulty, we have to empty it anyway.
On se fait notre couscous, du thé et on se fait encore bouillir de l’eau pour demain.
On dirait que, si on a la chance d’être à un bon endroit au bon moment, quelque chose peut nous y attendre, comme un sourire du destin – contents et quoique étonnés, on sent que c’est là justement qu’on devait être. Le lieu s’ouvre et offre à ce moment à nous.
De même après : quelque part, quelque chose nous attend, que ce soit une bouteille de bière non-ouverte quand on se cache du vent impitoyable pour prendre notre lunch, un jeton pour la machine à sécher (très important en Ecosse), un banc laissé par d’autres marcheurs où l’on peut se reposer ou encore des pâtisseries offertes dans ce café à Inverness où l’on passe la moitié de l’après-midi, en gribouillant ces notes dans le cahier.
En fin de compte, les Highlands ne sont pas un endroit si hostile que ça.

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